à propos

par | Déc 22, 2022

Lo d'Agropunk présente

Agropunk en bref

(un peu plus sur qui nos sommes)

En bref,

C’est qui c’est quoi Agropunk ?

Au départ : un fondateur neuro-atypique, une détermination à faire autrement et à lutter contre les injustices, une association loi 1901…

  • Éradiquer la faim et la pauvreté, c’est encore très possible, pourtant personne ne semble y arriver.
  • Il est fort probable que ce ne sont pas les bonnes personnes qui cherchent les solutions et que ce n’est pas la bonne manière de les chercher.

    Agropunk, ce sont des gens différents qui veulent chercher des solutions différemment.

    Agropunk est un projet complexe et ambitieux qui a été imaginé par un ingénieur agronome, marginal et altruiste, au mode de pensée atypique, et qui n’a pas hésité à sacrifier sa carrière d’expert international pour se consacrer à la recherche de solutions alternatives qui prendraient réellement soin des autres.

    L’ambition est de transformer un maximum de monde en acteur·rice du changement, notamment en (re)donnant l’envie et le plaisir d’apprendre et d’agir.

    Nous laissons trop de gens décider à notre place, ou influencer nos décisions. Et dès que nous avons un peu de pouvoir, nous répétons les mêmes erreurs et nous cherchons à imposer des points de vue que nous croyons sincèrement justes (pour les plus honnêtes d’entre nous), sans aller suffisamment profondément dans l’écoute des autres.

    L’empathie, la créativité, l’altruisme et la coopération sont ce qui fait de nous les éléments constituants d’une société où il fait bon vivre… et ça n’est pas le cas de la société actuelle !

    Agropunk vous invite à contribuer à une modification profonde de notre façon de penser et d’agir.

    Les pensées du maitr

    maitr Jacq

    Coordinateur multiple

    Que faire pour gommer les barrières cognitives, sociales et structurelles qui entravent la lutte contre les précarités ?

    Et ça commence au sein d’un système qui nous est à tou·te·s très familier : le système alimentaire !

    Constat : on n’a toujours pas trouvé de solutions pour éradiquer la faim et la pauvreté.
    Corollaire : il faut continuer à chercher !
    Postulat : un problème complexe requiert une solution complexe.
    Proposition : tout le monde dans sa diversité doit avoir la capacité de collaborer à cette recherche.
    Précepte : se contenter de payer ses impôts n’est plus suffisant !

    Dans cette page vous trouverez :

    Comment est sur une autre page : Le comment d’Agropunk

    en substance

    Qui

    Le fondateur

    Je suis initialement ingénieur agronome, diplômé de l’Université Libre de Bruxelles, et depuis peu formateur certifié. J’ai une aversion quasi maladive pour les injustices. J’ai versé très tôt dans la solidarité, avant même d’avoir fini mes études. J’ai ensuite construit ma carrière – si on peut appeler ça une carrière – dans le but d’aider les gens qui en ont plus besoin que moi, et plus particulièrement dans le but de lutter contre la faim dans le monde.

    J’y ai littéralement consacré ma vie.

    Ma spécialité, c’est d’attaquer sur tous les fronts et de sauter sur toutes les opportunités.
    Beaucoup y voient une dispersion stérile. Pourtant…
    Je suis HP ; j’ai un mode de pensée atypique qui me pousse irrésistiblement vers la complexité et vers la recherche incessante d’autres manières de faire.

    Et ça tombe vraiment bien ! Les problèmes de la faim et de la précarité sont particulièrement complexes ; on ne les résoudra pas avec des solutions simples !

    Annonce >>

    Pour couronner le tout, je suis père de trois enfants et marié à une Caucasienne qui a récemment obtenue la nationalité française (et un CDI pour un job de bureau). Nous sommes rentrés en France en 2017, et il m’a fallu tout reconstruire depuis absolument zéro, en passant par l’humiliante file d’attente une fois par semaine pour recevoir une aide alimentaire.

    J’aurais pu chercher un boulot, faire mes 35 heures, et partager ce qu’il m’aurait resté de temps libre entre ma famille et mon obsession philanthropique. Mais j’ai choisi de prendre le risque de poursuivre ma lutte, quitte à patauger dans la précarité. Le projet est très ambitieux. Il commence par une structure légale et gratuite : l’association Agropunk.

    Un site web a été créé pour raconter ce parcours sur trois roues (entrepreneur social solidaire + père au foyer + bénéficiaire des minimas sociaux).

    ou comment être à la fois père et entrepreneur social dans une société post-patriarcale qui reste élitiste et cupide ?

    …l’association Agropunk est l’initiative d’un seul individu (moi, en l’occurence), qui n’a jamais réussi à trouver de structures où ses idées puissent librement s’exprimer. Il n’y a jamais eu d’intention de régner sans partage – bien au contraire ! L’intérêt du projet réside en sa prise en main et sa gestion collective.

    Il est possible que cette initiative reste vaine. Elle aura alors été un long travail introspectif et une thérapie personnelle et solitaire. Paix à son âme.

    Il est aussi possible qu’elle inspire – un tant soit peu – des personnes plus avisées et plus efficaces, maintenant ou dans un avenir proche. C’est avec une grande satisfaction que l’ensemble des idées leur est offert, sans en attendre aucune contrepartie, mais pourvu que la vision altruiste initiale ne soit pas corrompue.
    Car l’expérience montre que le désintérêt commun pour des idées trop originales se mue subitement en une prédation féroce et dénuée de morale dès lors que le potentiel lucratif devient évident.

    C’est pour limiter ces risques de récupération politique, mercantiliste et/ou égocentrée que la phase de mise en place de l’association met tant de temps (et aussi par qu’on voyage en terres relativement inconnues).

    Laurent Van Reeth

    Fondateur d'Agropunk

    Pas de soutien moral, encore moins de soutiens financiers, mais une intime conviction que le cheminement est le bon. C’est aussi ça Agropunk !

    Au cas où ces propos vous auraient donné envie de nous rejoindre, laissez-nous avant tout vous féliciter pour votre bizarrerie, et vous inviter à cliquer sur le bouton qui vous conduira vers le processus d’adhésion (qui n’est pas totalement facile).

    Quoi

    Agropunk invente et met en œuvre des stratagèmes pour augmenter l’efficacité des luttes contre la faim et contre les précarités, en France et partout dans le monde.

    Il s’agit donc d’inventer des stratagèmes,
    et de mettre en œuvre des stratagèmes.

    STRATAGÈME : ruse habile permettant à quelqu’un d’arriver à ses fins, d’obtenir un avantage.

    En d’autres termes, Agropunk cherche de nouvelles idées, de nouvelles manières de trouver des idées et de nouvelles manières de mettre en œuvre des idées, pour que tout le monde aille mieux.

    Les statuts de l’association laissent beaucoup de liberté d’action, d’autant plus qu’ils désignent comme objectif global la construction du Développement Durable – dans sa conception ONUsienne (i.e. une approche intégrée de 17 objectifs et 169 cibles interdépendant·e·s). On peut difficilement faire un champ d’intervention plus large.

    Agropunk précise néanmoins qu’elle s’appuie – pour aborder ces 17 objectifs – sur la construction de systèmes alimentaires durables (alors que les Nations Unies place la lutte contre la pauvreté en première place).

    Partant, la mission d’Agropunk peut s’énoncer ainsi :
    faire tout ce qui est possible et nécessaire pour accélérer les transitions des systèmes alimentaires de la planète afin d’établir des systèmes alimentaires sains et durables, et plus particulièrement en optimisant les interactions positives entre cet objectif et les autres objectifs du Développement Durable, tels que définis dans l’agenda 2030 des Nations Unies.

    En s’inspirant du concept de régime sociotechnique, la mission d’Agropunk peut se formuler ainsi :
    au sein des systèmes alimentaires, créer et soutenir des niches d’innovation, et les interconnecter pour créer une diversité de sous-systèmes socioécolotechniques qui auront un impact positif sur l’ensemble des objectifs de développement durable, et plus particulièrement les objectifs #1 et #2 de l’agenda 2030, qui visent à éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et la faim, partout dans le monde.

    Concrètement…

    Les secteurs d’activités de l’association Agropunk

    S’il fallait mettre Agropunk dans une case, ce serait celle de l’éducation populaire, mais de cette éducation populaire qui vibre d’une indéfectible volonté d’émancipation et de transformation sociale.

    e-formation

    Agropunk gère et anime un Mooc en 3 parties, ainsi qu’un dispositif pédagogique original nommé l’A Skool.

    En réalité, Agropunk en assure également l’ingénierie. Mais cette activité sera ultérieurement confiée à une entreprise sociale et solidaire créée spécialement : LloVR.

    coordination

    Agropunk assure la coordination des activités des différentes structures du groupe, à la manière d’un scrum master.

    Les différentes structures – en autogestion – sont liées par une vision commune (dont Agropunk est le garant) ainsi que par un fond associatif d’entraide et de développement, alimenté par les entreprises sociales du groupe.

    création d’entreprise dans l’ESS, et conseil

    Agropunk crée et amorce les structures de l’économie sociale et solidaire qui sont nécessaires à l’accomplissement de sa mission, d’un point de vue opérationnel autant que financier.

    Fort de cette expérience, Agropunk peut assister d’autres structures dans leurs démarches entrepreneuriales.
    Une action spéciale adressée aux autoentrepreneurs en galère sera confiée à un incubateur sur-mesure : le Méristème.

    création de contenu

    Agropunk produit des articles, des podcasts et des vidéos sur les différents thèmes qui l’occupent, et notamment pour le webzine dont il assure la direction éditoriale.

    Agropunk s’occupe également de la création de sites web et de contenus marketing. Cette activité sera confiée à une entreprise sociale et solidaire créée spécialement : The trou de ver.

    Ensemble les entreprises LloVR (ingénierie pédagogique) et The trou de ver (services du numérique) crée des sites web et des plateformes pédagogiques.

    animation et facilitation

    Agropunk anime des ateliers et des séances de formation pour une grande diversité de publics sur des thèmes qui lient l’émancipation individuelle et la transformation de la société.

    Au cœur des activités d’Agropunk se trouve un gigantesque processus de cocréation de solutions qui fait appel à l’intelligence collective et qu’il faut faciliter en prenant soin d’y intégrer pleinement les publics en situation de précarité, pour lesquels on cherche lesdites solutions.

    expertise et évaluation

    Agropunk continue de développer et de partager ses connaissances en Sécurité Alimentaire et Moyens d’Existence (SAME) pour augmenter les capacités à innover et à agir toujours plus efficacement dans le cadre de la lutte contre les précarités.

    L’approche résolument holistique qui caractérise l’ensemble des actions d’Agropunk et notamment celles qui se penchent sur le problème de l’insécurité alimentaire, place l’association dans une position propice à l’analyse systémique des projets qui ambitionnent le changement social.

    En résumé, Agropunk est un dispositif sophistiqué qui stimule et facilite l’émergence de l’intelligence collective.

    Agropunk présente 

    une création originale

    Le GES c’est :

    un groupement d’employeurs, pour sécuriser des emplois, pour aider les associations à avoir des salariés, pour démontrer la pertinence de nouveaux modes de travail… bref, pour lutter contre le travail précaire.

    un groupement d’employeurs solidaires, pour réunir des acteurs de l’ESS qui ont des profils variés, pour une vraie culture de l’entraide et de la collaboration (au-delà des emplois partagés), pour une nouvelle approche du financement des missions associatives.

    l’insertion/qualification par la vie associative, pour que l’émancipation sociale ne soit pas liée qu’au travail, pour que la formation et la montée en compétence sortent des cadres classiques trop conventionnels, pour donner réellement à tous les moyens et le temps qu’il leur faut pour apprendre.

    Activités Agropunk qui pourraient vous intéresser
    (et qui pourraient profiter, dès aujourd’hui, de votre enthousiasme et de votre engagement bénévole).

    Co-construire le MOOC I Agropunk

    Dans le MOOC I : les bases pour bien comprendre, l’équipe d’Agropunk rédige les contenus de départ sur base de leurs propres expériences et connaissances. Mais l’objectif est de compiler et de combiner un maximum de points de vue différents…
    Entre votre propre point de vue, et la recherche de celui des autres, vous aurez beaucoup à enseigner et à apprendre.

    Rédiger pour le webzine

    Le magazine web invite des personnes socialement invisibles et des innovateurs sociaux marginaux à s’exprimer sur le quotidien de leur famille au temps de l’anthropocène et/ou sur leurs efforts et réflexions quant aux transitions vers un monde juste et durable.
    Le but étant de choquer les idées préconçues d’une manière divertissante et foisonnante, les éditeurs farfelus sauront trouver une place confortable dans ce joyeux bazar.

    Animer le Parcours Agropunk

    Agropunk propose une série de challenges dans 11 domaines d’activités, qui transformeront les participants en HOMO SOCIOECOLOGICUS RECIPROCANS (qui est le nom scientifique de l’Agropunk).
    Concevoir, participer, partager, animer… tout est encore à inventer pour ce nouveau projet, qui s’appuie fortement sur les réseaux sociaux.

    Animer le Garage

    Le Garage Agropunk est un vaste forum consacré aux débats et aux échanges entre une grande diversité de publics et d’acteurs, dans le cadre de la cocréation de solutions.
    Il ne s’agit pas ici d’un réseau social d’accès libre, car il faut garantir que personne ne puisse accaparer la parole, ni tenter d’écraser les autres.
    Des États généraux pour l’accès à une alimentation durable et de qualité pour tous, qui aborderaient le sujet réellement complétement, et qui traverseraient les frontières, même que ça prendra tout le temps qu’il faudra.

    Renforcer les partenaires associatifs

    Agropunk s’est entouré d’associations qui l’aide à remplir sa mission, et qui ont toujours besoin de bénévoles pour réaliser leurs propres activités et atteindre leurs objectifs.
    Mais les bénévoles Agropunk qui s’engagent également dans une association sœur, ou plusieurs, sont aussi des liens dynamiques qui permettent de mettre en œuvre et de pousser plus loin les stratégies de collaboration entre différentes structures.

    Co-rédiger les business plans

    Agropunk a la ferme intention de mettre en place un modèle économique aussi complexe et audacieux que le reste de ses projets.
    Ce modèle prévoit notamment la création d’entreprises sociales qui fourniront aux associations du groupe des ressources financières (au travers d’un fond associatif collaboratif) et humaines (au travers du mécénat de compétences).
    En retour, les entreprises sociales pourront intégrer leur participation à la mission du groupe Agropunk dans leurs campagnes publicitaires.
    Mais tout reste à écrire…

    Animer la communauté en ligne

    La mission n’est pas originale, mais est incontournable à notre époque : il faut être présent, avec beaucoup de régularité, sur les réseaux sociaux !
    Agropunk aborde une grande quantité de thèmes différents et veut s’adresser à la plus grande diversité de publics possible. Il y a donc de la place pour beaucoup de bénévoles.
    Seule contrainte : il faut fournir un travail régulier, pendant une période pas trop courte.

    Rédiger des fiches pédagogiques

    Pour Agropunk, chaque mission bénévole est une occasion d’apprendre et de progresser. C’est tellement ancré dans notre ADN que nous allons créer spécialement des micro-formations pour un maximum de nos activités. Et des compétences qu’il faut mobiliser au sein d’une association… il y en a beaucoup, presque quotidiennement.
    Depuis la création des contenus jusqu’à leur révision, en passant par le suivi et l’évaluation, la réalisation des fiches est un travail qui demande la collaboration d’un spécialiste et d’un novice.

    Entretenir et animer le verger partagé

    Depuis plus de 4 ans, Agropunk a la responsabilité de la gestion du verger partagé de Moulin-du-Comte, qui fut l’un des premiers de son genre à être installé à Rennes.
    Les arbres sont désormais bien enracinés (ils ont quasiment tous survécu aux conditions météorologiques extravagantes de ces dernières années), mais le verger est encore trop négligé – faute de temps.
    Il s’agit de l’entretenir, mais aussi de le faire grandir, fructifier, et d’y proposer – pourquoi pas – des ateliers.

    Animer les formations

    La conception des formations est en cours.
    Si celles-ci – une fois éditées – ont le succès que nous espérons tous, il faudra des pédagogues, coachs, et autres médiateurs pour animer des séances, en présentiel ou en ligne.

    Agropunk teste des solutions pour lutter plus efficacement contre les précarités.

    Les succès et les échecs de chacune des activités sont autant d’enseignements qui méritent d’être formalisés, partagés et  capitalisés.

    C’est la raison d’être du MOOC III.

    Celui-ci reprend l’ensemble des activités qui doivent conduire à la réalisation de 24 résultats, qui sont autant de solutions qu’Agropunk veut tester pour contribuer à la lutte contre la précarité alimentaire.

    À mi-chemin entre le suivi/gestion de projet, l’itération de la méthode agile, et la séquence pédagogique, le MOOC III donnera une belle idée de la multitude de tâches qui peuvent être réalisées par les Agropunk bénévoles.

     

    Aux origines d’Agropunk…

    La mise en œuvre d’une stratégie d’éducation populaire punk :

    apprendre, désapprendre, réapprendre…

    Agropunk organise la création, coordonne le fonctionnement et anime des dispositifs à dominante pédagogique, qui invitent les participants à questionner les limites cognitives – et structurelles – qui entravent la lutte contre la faim et les précarités.

    DISPOSITIF PÉDAGOGIQUE : ensemble des moyens logistiques et des ressources (techniques, humaines, financières, structurelles, environnementales, etc.) pour permettre la mise en œuvre d’un scénario pédagogique.

    SCÉNARIO PÉDAGOGIQUE : description, de manière détaillée et chronologique, des différentes étapes (et des différentes options) du processus d’apprentissage ; cheminement par lequel les apprenants vont éventuellement passer pour apprendre.

    Au final, Tout faire pour favoriser l’engagement et l’inclusion, et la cocréation de solutions.

    Restez curieux !

    Restez étranges !

    Restez ouverts !

    Traquez vos barrières !

    D’abord APPRENDRE, pour mieux communiquer, puis apprendre à mieux communiquer.
    Ensuite prendre activement conscience que ce que nous avons appris et intégré, ce qui est devenu acquis et certitudes, n’est probablement que partiellement vrai, et limite beaucoup ce que nous pourrions apprendre encore. Il faut tout remettre en question, il faut DÉSAPPRENDRE !
    Finalement, c’est fort de ce regain de liberté d’apprendre et de penser, fort de ce sentiment que tout est possible encore et toujours, que nous écouterons les autres non seulement avec intérêt, mais également avec délectation. C’est le RÉAPPRENDRE.

    Lo Tseu

    Sage mais pas que, LloVR - cabinet d'ingénierie pédagogique

    Pourquoi

    Pourquoi une telle mission ?
    Et pourquoi créer une nouvelle structure ?

    S’il fallait une raison pour entreprendre et s’engager dans la lutte contre la faim et les précarités, celle-ci s’apparenterait à un constat affligeant :

    la situation ne s’améliore pas ! 

    Les inégalités s’accroissent, la méfiance et le repli sur soi se propagent, le fatalisme s’installe, la précarité – qui a tellement de visages différents – touche de plus en plus de monde. Et je ne parle ici que de la France, un pays qui est riche…

    Pourtant les problèmes de précarité et de faim existent depuis bien longtemps…
    Malgré nos richesses et notre niveau de développement, la situation continue de s’aggraver !

    CE DEVRAIT ÊTRE UNE HONTE POUR L’HUMANITÉ !

    Une personne sur dix dans le monde est exposée à l’insécurité alimentaire grave. 21% des enfants dans notre monde souffrent d’un retard de croissance lié à la malnutrition.
    Et personne ne va manifester contre ça !?

    Alors qui osera ? Qui va se montrer assez vaniteux et arrogant pour prétendre faire mieux que les autres ?

    Des punks, bien sûr !

    Sauf qu’Agropunk n’a pas la prétention de faire mieux que les autres, mais bel et bien de faire DIFFÉREMMENT !

    Pour cela, Agropunk tire profit du profil atypique et de l’obstination de son fondateur, et du parcours professionnel atypique auquel on peut s’attendre de la part d’un tel profil atypique, pour se risquer à tenter des choses… extravagantes.

    |

    Dans notre conception, le “punk” fait référence à une volonté d’aller questionner les règles qui nous sont imposées ou que l’on s’impose à nous mêmes, souvent sans s’en rendre compte. Ce ne sont pas les règles qui nous gênent, mais notre tendance à les accepter sans en connaître les tenants et les aboutissants, leurs origines, leurs conséquences…
    C’est de l’esprit critique, certes, mais tourné vers le défi et vers l’action.
    Le punk veut la liberté de voir et d’essayer soi-même. L’autoapprentissage par l’expérimentation. Le test and learn.
    Alors on imagine d’autres voies possibles, on explore des alternatives, et avec nos propres moyens : c’est le DIY et la créativité punk.
    Au final, on apprend et on adapte, et on continue de chercher et de tester. C’est une méthode agile pour débrider l’innovation. Le punk est un Scrum Master du changement social.

    Laurent Van Reeth

    Fondateur d'Agropunk

    SYSTÈME ALIMENTAIRE

    VERROUILLÉ

    Pour moi, lutter contre la faim ce n’est pas trouver les moyens pour donner à tous à manger et à boire. Lutter contre la faim, c’est trouver et mettre en œuvre des solutions pour que plus jamais personne ne soit contraint de demander de l’aide pour se nourrir.
    C’est une différence de vision, une différence d’angle d’approche du problème, qui impacte sérieusement notre manière d’y réfléchir.

    La situation ne s’améliore pas !

    Il faut déverrouiller le système…

    Des chercheurs suggèrent qu’il y a deux voies pour déverrouiller un système (par exemple un système comme notre système alimentaire, qui produit inexorablement du surpoids, du gaspillage, de la pollution et de la faim, sans que personne ne soit capable d’y remédier).

    • Soit un événement majeur survient, qui a un impact immense, à un niveau supérieur au système lui-même, et donc qui change toutes les règles et force ce système à changer (ou à disparaître).
      La pandémie de COVID-19 aurait pu être un tel événement. Mais… jusqu’à preuve du contraire, le fameux “monde d’après” a fait un flop.
    • Soit une action isolée, qui ne suit pas les normes du système, se développe malgré tout et – prouvant par sa survie qu’elle est pertinente et efficace – est adoptée par un nombre croissant de personnes, jusqu’à finalement modifier le système, par l’intérieur.
      Une telle action est appelée une “niche d’innovation“.

    Sur le papier (ou sur l’écran, en l’occurence), tout ça semble évident et presque facile.

    Mais, sans surprise, dès qu’on arrive sur le terrain… en annonçant qu’on veut aller à contre-courant…

    Depuis l’école et jusqu’à Pôle emploi, si vous ne vous placez pas dans le rang, c’est la sanction assurée ! même si tout le monde sait que le rang fonce droit dans le mur.

    Alors qui va oser prendre le risque de la disqualification sociale, et qui va oser financer un nombre potentiellement élevé de tentatives infructueuses ?

     

    Agropunk veut multiplier le nombre et la diversité des niches d’innovation.

    D’un côté, les gens socialement bien installés peuvent s’investir dans des structures associatives – qui sont autant d’immenses espaces de liberté, d’émancipation et de créativité.

    Encore faut-il qu’elles soient conçues et gérées dans ce sens.

    Mais Agropunk fonde d’abord ses espoirs sur celles et ceux qui sont déjà exclu·e·s et/ou victimes du système.
    En leur donnant les outils et les connaissances pour qu’eux-mêmes conçoivent un monde plus juste et plus durable, ils·elles deviendront les catalyseurs des transitions sociales et solidaires.

    Encore faut-il se donner les moyens de leur donner ces outils et ces connaissances.

    Mais ça, c’est déjà le “comment” !

    Agropunk et R’enfort

    Hypothèse :
    Une microstructure de l’aide est beaucoup plus flexible et peu changer rapidement pour s’adapter à toute situation. En outre, elle est beaucoup plus proche de ses bénéficiaires.
    C’est donc un format qui est mieux adapté (et moins risqué) si l’on veut explorer des solutions originales.

    Inconvénients :
    Elle ne peut pas répondre à la grande quantité des besoins urgents, et elle ne peut quasi pas profiter d’économies d’échelle (ni de financements publics significatifs).

    Vision
    Qu’en serait-il si une multitude de ce type de microstructures d’aide – hyper-flexibles et créatives – s’organisaient en un réseau complexe, lequel n’enlèverait rien à leur autonomie ?
    Et comment évolueraient ses microstructures si, en outre, elles étaient fondées et dirigées par des personnes en situation précaire ?

    L’intelligence collective et l’approche systémique dans la lutte contre les précarités…

    C’est l’expérience que conduit Agropunk avec l’association d’aide alimentaire R’enfort.

    Quand

    Le concept Agropunk a émergé en 2015, dans une région isolée du sud Caucase, alors que les différentes organisations de solidarité internationales présentes sur place simulaient plus ou moins bien leur volonté de coordination et de coopération. L’association officielle et légale a été enregistrée en France en décembre 2018.