Les douze travaux d’Agropunk

par | Oct 31, 2022 | 0 commentaires

maitr Jacq suggère

12 projets pour
booster les transitions

En bref,

On peut choisir d’y aller par étape…
… ou on peut faire le punk

Agropunk choisit la complexité, pour s’attaquer à un problème complexe.

  • «On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré».
  • 1 projet bien ciblé, c’est carré, mais on a déjà essayé ! La nature et l’urgence du problème demande plus d’audace, une nouvelle approche, et encore plus d’audace !
  • 12 projets, c’est beaucoup, mais 12 est un nombre sublime…
Agropunk recherche et mets en œuvre des solutions pour co-construire le Développement Durable,
en s’appuyant sur les transitions des systèmes alimentaires.

On recherche par l’intelligence collective, on met en œuvre par et/ou pour l’action collective.

Les pensées du maitr

maitr Jacq

Coordinateur multiple

Un gros travail mental est nécessaire pour changer de comportement.

C’est clair, notre cerveau a soif de découverte et de nouveauté. Mais il est surtout très fort pour trouver des subterfuges pour ne pas faire le pas et rester dans la zone de confort.

L’objectif stratégique central est donc de nature pédagogique :
Agropunk veut donner les moyens à une plus grande diversité de publics de participer à la recherche de solutions.
Or, pour participer, les citoyen·ne·s doivent avoir accès à la connaissance, à l’information et aux savoirs relatifs à l’alimentation durable d’abord, et ensuite, plus généralement, au Développement Durable.

Sachant que tout le monde apprend différemment, il faut trouver les stratagèmes pédagogiques pour donner – réellement – les mêmes chances à toutes et tous.

Il faut trouver les stratagèmes pédagogiques pour donner – réellement – les mêmes chances à toutes et à tous. 

Outre l’acquisition des connaissances, un effort supplémentaire doit être fait par chacun pour être capable d’apprendre des autres : il s’agit principalement de prendre conscience de l’influence de nos modèles mentaux sur notre compréhension du monde et, donc, sur notre compréhension des autres.

Ce désapprentissage est donc un changement d’état d’esprit

Mais la planète change, et la population change…
Les processus de construction et de co-construction des connaissances doivent sans cesse s’adapter, dans un contexte de plus en plus multiculturel, inégalitaire, et incertain.

Il s’agit en l’occurence de mettre en place des formations et des activités éducatives spécifiques aux différents publics (qui n’ont pas tous les mêmes attentes, les mêmes facilités et/ou les mêmes disponibilités), et d’autres qui rassemblent ces différents publics et qui favorisent le travail collaboratif.

Ceci étant posé, il faut également trouver les moyens de financer l’opération, sachant que la plupart de ces activités ne sont pas rentables et que l’approche générale d’Agropunk ne s’aligne pas sur les politiques publiques actuelles.

La vraie nature du défi

ici bientôt une vidéo

OK, la mission est difficile !

Mais en fin de compte, le projet formulé ci-dessus ressemble beaucoup à une vaste action d’éducation populaire.
Rien de bien nouveau, et rien qui justifie une approche punk.

Pourtant…

Deux fléaux s’opposent encore fortement aux transitions, autant pour les individus que pour leurs organisations :

  • La résistance au changement, qui est d’autant plus forte que la conjoncture est anxiogène ; et elle l’est de plus en plus.
  • Le verrouillage du système alimentaire – un système clé à plusieurs points de vue – qui est de plus en plus flagrant, et de plus en plus pernicieux.

Un défi majeur : réveiller le potentiel créatif et multiplier les niches d’innovation… sans paraître subversif

la capacité à créer et à innover

Trois spécifications viennent compliquer encore un peu la tâche :

Les transitions, c'est toutes ou rien

Les transitions sont écologiques, sociales et solidaires – c’est bien entendu, mais elles doivent être aussi, et en même temps, économiques et numériques.
Or les nouveaux modèles économiques peinent à s’affirmer, et la science avec ses nouvelles technologies ne sert que très partiellement les transitions.
En fin de compte, les unes et les autres se laissent pervertir par la très classique recherche du profit, ou restent trop discrets en regard des enjeux.

Agir local n'est pas penser petit

Les solutions sont locales, mais le problème n’en est pas moins global. Une solution locale qui est conçue sans une ambition globale éclairée a peu de chance de réellement contribuer aux transitions.
En fin de compte, le « local » flirte avec la tendance actuelle aux cloisonnements et aux nationalismes, et laisse d’autant plus de pouvoirs aux multinationales.

La complexité n'est pas un vilain défaut

Le problème est complexe.
Pourtant les aides à l’innovation, ainsi que les stratégies éducatives, d’insertion sociale et d’insertion professionnelle (et les stratégies politiques en général) misent encore et toujours sur la spécialisation et la simplification.
Ces deux filles de Taylor, qui se montrent en effet plus efficaces, à court terme, ne servent pas les objectifs de développement durable et encore moins le bien-être légitime des travailleurs.
Quoi qu’il en soit, si la solution n’est pas complexe, comment pourrait-elle répondre à un problème complexe ?

multiscalaires, multiacteurs…

Partant, Agropunk ne mets pas en oeuvre un grand projet, mais bien simultanément 12 projets, dont les différents objectifs et les différentes cibles sont en interrelation (à l’image des objectifs et des cibles de l’Agenda 2030 des Nations Unies pour le Développement Durable).

en substance

Les 12 travaux d’Agropunk

pour accélérer les transitions des systèmes alimentaires

3 plateformes web

pour communiquer, échanger et réfléchir

Le webzine

Un magazine en ligne inspiré des fanzines DIY d’inspiration punk, hauts en couleur, et où se mêlent professionnel et amateur.
Le webzine Agropunk traite de l’alimentation durable sous toutes ses dimensions, même les plus étonnantes.

Sa particularité : une grande partie des rédacteurs web est composée d’apprenants qui participent aux différents programmes pédagogiques proposés par le groupe Agropunk (des migrants, des personnes en situation de précarité, des jeunes en difficultés, etc.).

L’objectif : encourager les apprenants à s’exprimer librement (et correctement), et offrir aux lecteurs une grande diversité de points de vue, qui donne matière à réfléchir.

Le garage

Un pseudo réseau social (forum, ou communauté en ligne) où les membres échangent des idées et des bons plans sur le vaste thème des systèmes alimentaires durables.

Sa particularité : ce n’est pas une plateforme de discussion libre, mais un e-space de travail collectif, où les personnes en difficultés ont une place privilégiée. L’équipe modératrice sera intransigeante. La communication non violente est la règle n°1.

L’objectif : co-construire des projets innovants en mêlant des compétences et des expériences diversifiées, et rendre toutes les étapes des différentes co-constructions accessibles à tous publics.

Le parcours

Une suite de défis et de missions ludiques qu’on peut faire seul·e ou en famille et partager sur les réseaux sociaux. Les participants accumulent des points de compétences dans divers domaines, jusqu’à devenir “grand sage”.

Sa particularité : défis et missions concernent des actes du quotidien et proposent une vision d’un monde plus durable et plus responsable dans laquelle les aspirants Agropunk peuvent s’immerger sans risques ni efforts excessifs.

L’objectif : inviter les participants et les publics à s’interroger et à se recentrer sur l’essentiel ; faciliter et induire un changement de comportement global et durable.

3 dispositifs pédagogiques originaux

pour acquérir des compétences pour demain

GPEC Punk

Un programme pédagogique hors normes qui prend le temps de transmettre les connaissances et compétences de base pour aller plus loin dans les apprentissages, et surtout pour ceux qui souffrent à cause de leurs lacunes et de leur inadéquation avec le système éducatif actuel.

Sa particularité : en mode éducation populaire rebelle, le dispositif GPEC Punk s’attache à la montée en compétences des personnes sur le long terme, et non pour une employabilité immédiate.

L’objectif : (re)mettre l’éducation des adultes au service de la lutte contre les inégalités, et au service du bien-être des apprenants.
N.B. : le GPEC Punk mise beaucoup sur l’influence passive de l’attitude des parents vis-à-vis de l’apprentissage tout au long de la vie.

L'A Skool

Un ensemble de formations sur des thèmes chers à Agropunk : management punk, food business social et solidaire, system thinking for soft but disruptive social change, créativité punk, gestion de projet associatif agile et scrum…

Sa particularité : les formations de l’A Skool ne seront pas répertoriées par France Compétences ni financées par Pôle Emploi avant longtemps.
Quoique…

L’objectif : alors que le GPEC Punk s’acharne à enseigner les bases, l’A Skool cherche à les ébranler ! C’est le prix à payer si l’on veut sortir des carcans mentaux qui nous empêchent de créer un monde vraiment nouveau.

Le Méristème

Un pseudo incubateur, une structure d’accompagnement de projets de création d’entreprises avec des formations ad hoc et personnalisées, un réseau d’entraide et de collaboration entre pairs et un fond d’aide.

Sa particularité : le méristème s’adresse aux entrepreneurs qui ne sont pas pris·es au sérieux par les incubateurs classiques, notamment (et entre autres) à cause de l’absence de capacité de financement, du manque de compétences, et/ou du manque de ‘scalabilité’ du projet.

L’objectif : donner une chance aux entreprises peu rentables, mais créatrice de valeurs sociales et environnementales ; mettre en valeur les compétences originales et salutaires des marginaux dans une perspective “monde d’après”.

3 projets associatifs

pour engager plus de publics

Les Nutons

Une association “punk” adressée aux enfants et aux ados, pour qu’ils·elles oublient l’environnement anxiogène d’aujourd’hui, sans pour autant nier la réalité. Des activités pour apprendre autrement, et réapprendre à rêver et à s’amuser.

Sa particularité : le Conseil d’Administration est composé d’adolescents et pré-adolescents. Deux adultes sont dans le Bureau pour répondre aux responsabilités légales.

L’objectif : encourager la créativité des plus jeunes et, par suite, leur esprit critique, et pouvoir profiter de leurs points de vue.

Eco-bee

Une Organisation Non Gouvernementale enregistrée en France (2006), mais née dans le Caucase du Sud, au milieu d’un conflit gelé. Eco-bee questionne les relations entre les Organisations de Solidarité Internationale et les acteurs locaux de l’économie sociale.

Sa particularité : directement issue de la solidarité internationale, Eco-bee est …

L’objectif : révolutionner l’approche de l’aide humanitaire et de la solidarité internationale.

Le collectif Aessociatif

Sa particularité : .

L’objectif : .

2 lieux

pour se rencontrer

L'A Sauce

Un Tiers Lieu, un ‘espace dans lequel s’incarne la volonté de la communauté d’aller vers un monde meilleur‘, un repère où les acteurs et protagonistes Agropunk peuvent se réunir pour travailler et passer du bon temps.

Sa particularité : le tiers lieu prône une multifonctionnalité maximale, avec notamment un café-théâtre actif principalement le soir, et un espace de co-working / site de formation / épicerie solidaire le jour ; les différentes activités sont collaboratives.

L’objectif : mettre en pratique et exposer les principes collaboratifs d’Agropunk et entretenir une vie bouillonnante dans une marmite de créativité.

Le verger partagé de Moulin-du-Comte

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1 Business plan géant

pour consolider un modèle économique innovant et pérenniser l’action

Le Groupement d'Employeurs Solidaires

Un Groupement d’Employeurs qui embauche les experts que les structures adhérentes ne peuvent pas se permettre de recruter seules, et qui permet une utilisation mutuelle efficace – et donc plus durable – des ressources.

Sa particularité : les structures adhérentes font toute partie de l’ESS, mais pas du même secteur d’activité. Elles constituent un équivalent de Geiq multidisciplinaire qui propose une insertion / qualification par la vie associative, offrant un large panel de missions bénévoles différentes encadrées par des professionnels.

L’objectif : proposer une méthode d’insertion sociale et professionnelle alternative ; valoriser les parcours non-conformes ; donner l’envie d’apprendre ainsi que la confiance et l’environnement nécessaires pour le faire.