à propos 2

par | Fév 22, 2023

Lo d'Agropunk présente

Le comment d’Agropunk

En bref,

Comment déverrouiller le système ?

En déconstruisant nos schémas mentaux !

  • il faut rendre à notre cerveau sa capacité à apprendre, comme quand nous étions enfants
  • il faut multiplier les occasions d’exposer notre cerveau à de nouvelles expériences
  • il faut retrouver le pouvoir et le plaisir d’agir avec et pour les autres

Agropunk annonce la couleur dès le début : PERMACULTURE et CONTRE-CULTURE PERMANENTE !

La permaculture est bien entendu un clin d’œil au côté agro d’Agropunk, mais elle ne s’intéresse pas seulement à la production agricole. La permaculture est une manière particulière de regarder et de voir notre environnement, et partant, d’agir judicieusement en son sein. Elle propose notamment une série d’outils qui met à la portée de notre entendement la complexité d’un système, avec la diversité de ses liens d’interdépendance.

La contre-culture est bien entendu un clin d’œil au côté punk d’Agropunk. Mais elle est aussi une invitation à quiconque d’aller à la rencontre d’autres points de vue, d’aller sans cesse au devant d’expériences qui vont remettre en cause nos certitudes.
On entend souvent utiliser l’expression “sortir de sa zone de confort”. Mais nous lui préférons “aller vers l’inconnu et l’inimaginable”. Il ne s’agit plus alors d’inconfort, mais bien de déconstruction, à laquelle on finit d’ailleurs par prendre plaisir.

Les pensées du maitr

maitr Jacq

Coordinateur multiple

Apprenons d’abord – nous, simples et humbles individus – à changer nos façons de penser et de vivre ensemble !
Apprenons d’abord, mais aussi et surtout, apprenons différemment !

en substance

Comment

Que faire concrètement pour déverrouiller le système, et de quelle manière ?

Agropunk dit : apprenons d’abord – nous, simples et humbles individus – à changer nos façons de penser et de vivre ensemble !

Apprenons d’abord, mais apprenons différemment !

C’est la personne humaine, libre et créatrice qui façonne le beau et le sublime, alors que les masses restent entraînées dans une ronde infernale d’imbécillité et d’abrutissement.

3 citations de PAULO FREIRE :

L’éducation, en tant que pratique de domination que nous avons critiquée et qui maintient l’ingéniosité des apprenants dans le cadre de leur cadre idéologique, consiste à les endoctriner dans le sens de leur adaptation au monde de l’oppression.

L’éducation est la liberté.

Plus nous sommes capables de redevenir des enfants, de rester enfants, plus nous pouvons comprendre pourquoi nous aimons le monde et si nous sommes ouverts à la compréhension. Lorsque nous tuons notre enfant intérieur, nous ne sommes plus.

Pour remplir la mission qu’elle s’est donnée et qui se réclame d’une éducation populaire axée sur l’action des apprenants et sur leur émancipation sociale, l’association Agropunk mène ses activités :

en utilisant l’alimentation durable et la lutte contre la faim comme porte d’entrée sur les autres précarités et sur le développement durable

Sans contredit, la précarité alimentaire et la faim sont des problèmes majeurs, qu’il faut combattre d’urgence (et qui ne devraient déjà plus exister).

Agropunk continuera quoi qu’il en coûte à mener des actions pour lutter directement contre cette calamité.

Cependant, nous devons garder à l’esprit que ce n’est pas le seul de nos problèmes, et que la question de la faim est liée à beaucoup d’autres, comme l’illustre l’interrelation des 17 objectifs de développement durable proposés par l’ONU.

Le problème de la faim ne sera pas résolu si les autres problèmes ne sont pas eux-aussi résolus.

Malheureusement, les institutions nous conseillent de nous concentrer sur une seule lutte, par souci de clarté et/ou d’efficacité. undecided

Agropunk résiste et persiste, et continuera à chercher des stratagèmes pour sortir du réductionnisme habituel.

Le mot progrès n’aura aucun sens tant qu’il y aura des enfants malheureux.

Le choix de l’alimentation comme porte d’entrée n’est pas innocent. C’est un sujet qui concerne absolument tout le monde. C’est un acte du quotidien dont l’importance pour la santé, l’environnement et l’économie est notoire.
Elle est un lien entre les humains, la nature et la technologie.
C’est aussi un thème fédérateur de diversité culturelle.

La lutte contre la faim et la précarité alimentaire, ainsi que la lutte contre le gaspillage et la surconsommation ont une force évocatrice universelle, et ont donc de plus grandes chances d’initier l’engagement.
Or le problème est beaucoup plus complexe qu’on ne le pense…
Le système alimentaire est aussi une porte d’entrée pour aborder la complexité.

Depuis 2015, les Nations Unies ont adopté un programme de Développement Durable – appelé Agenda 2030 – qui propose 17 objectifs en interrelation qui couvrent l’intégralité des enjeux de développement dans tous les pays.

17 objectifs, 169 cibles, 232 indicateurs déclinables ! Probablement le plus abouti et le plus compréhensif des programmes internationaux ! Et une notoriété à la hauteur de sa publicité… quasi nulle !

Agropunk présente : 

L’animalim, un dispositif pédagogique original autour de l’alimentation durable.

Le tiers-lieu alimentaire

Agropunk, le MOOC

CHR international

en donnant la parole à ceux qui l’ont trop rarement

Donner la parole à ceux qui l’ont trop rarement est un acte démocratique qui justifierait à lui seul une action dans ce sens.

Mais notre intention est beaucoup plus pragmatique : nous cherchons des solutions nouvelles !

Or, avoir accès à des points de vue différents, voire parfois radicalement différents des nôtres est un très sûr moyen de déboucher sur des idées originales.
Partant, éluder les points de vue des personnes en situation de précarité quand on cherche des idées pour lutter contre les précarités est un double non-sens.

Nous touchons ici à la version mutuelle de la solidarité : aider les gens en difficultés à s’en sortir n’est pas seulement un devoir moral, mais également – au regard du désordre planétaire actuel – une nécessité critique, et même une urgence.

Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé.

L’effort pédagogique requis est colossal!

D’un côté, nous ne pouvons pas nous contenter d’ouvrir des plages dans l’un ou l’autre support média, où les laissés-pour-compte pourront s’exprimer.
Il est crucial, pour elles et eux comme pour nous tous, que leur capacité de communication soit étayée par de nouvelles connaissances et de nouvelles compétences, acquises grâce à des dispositifs pédagogiques intelligents.
En gagnant en estime de soi, leurs propos n’en seront que plus pertinents.

D’un autre côté, il faut que nous, tous, soyons capables de bien les comprendre. Nous devons entraîner notre capacité d’écoute, et nous devons prendre conscience des biais et des limites que nous imposent nos schémas mentaux.

Agropunk présente :

Le programme de formation fle+
associé au
webzine Agropunk

Des cours de Français Langue Étrangère originaux
qui laissent le temps d’apprendre durablement
et qui intègrent avec sagacité

  • une formation de base au numérique
  • et des notions de Développement Durable

Pour s’exercer à l’ensemble – français, numérique, et développement durable – les apprenants rédigent des articles pour le webzine.

Le webzine traite du quotidien des humbles citoyens du monde dans cette période trouble qu’est l’anthropocène, et questionne la subsistance d’un ascenseur social.

Attention : il n’est pas impossible – si nous nous embarquons dans cette démarche d’émergence d’une intelligence collective – que nous voyions se réduire ces inégalités que nous pensions tenaces

Peu d’être sont capables d’exprimer posément une opinion différente des préjugés de leur milieu. La plupart des êtres sont mêmes incapables d’arriver à formuler de telles opinions.

Agropunk présente : 

Le webzine

Le garage

en s’efforçant à des allers-retours entre le local et le global

nous ne résoudrons rien si nous ne dépassons pas nos frontières et nos rivalités (géo)économiques !

Quelle gloire y a-t-il à être et demeurer parmi les plus grandes puissances mondiales sur une planète où 800 millions de personnes souffrent de la faim ?
Le thème est bien connu des amateurs de science-fiction : que penserait une civilisation e.-t. en voyant des “grandes” nations se disputer les ressources, en dépit de tout et de tous ?

Solarpunk

Solarpunks refuse to give up to the idea that we are ecologically doomed.

@Starwall@radical.town, CC BY-SA 4.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0>, via Wikimedia Commons

Ceci étant dit, Agropunk n’a pas l’intention de se lancer dans de grands débats géopolitiques, qui – en outre – seraient durablement stériles.

Mais il n’en va pas de même quand il s’agit des stratégies des acteurs de la solidarité, surtout ceux qui déploient ostensiblement beaucoup de moyens…

Je hais violemment l’héroïsme sur ordre, la violence gratuite et le nationalisme débile. La guerre est la chose la plus méprisable.

Sans aucun doute, il est difficile, voire impossible, d’être partout et de sauver tout le monde. Ceux qui prétendent le contraire auront du mal à obtenir des subventions. (sarcasme !)

Sans aucun doute pourtant, les flux migratoires et l’augmentation de la température moyenne nous rappellent combien nos petits systèmes locaux et nos destins sont intimement liés les uns aux autres au sein d’un système beaucoup plus vaste.

C’est donc une erreur, pour qui veut sincèrement éradiquer la faim et la pauvreté où qu’elles sévissent, de ne pas chercher à identifier et à comprendre les mécanismes qui dépassent une zone d’action respective.

Agropunk mise sur l’analyse systémique pour mettre en place et se concentrer sur des actions qui ont un réel impact.

Le précurseur d'Agropunk : Eco-bee

De l’aide humanitaire à l’économie sociale et solidaire sans frontières, ou quand les métiers de bouche et le tourisme animent la transition des systèmes alimentaires de la planète.

Le voyage forme la jeunesse… et donne des idées aux acteurs de la solidarité

Si nous ne voulons pas aller aussi loin que l’analyse systémique (mais nous ne pouvons que déplorer ce manque de courage), il reste que tourner son attention vers l’étranger – ou tout ce qui n’a a priori pas de rapport ou de lien avec nous-même – élargit considérablement notre champ de réflexion.

Agropunk remet en question d’une part la séparation des acteurs internationaux et des acteurs nationaux, et d’autre part la distance entre les acteurs nationaux des différentes nations.

Donnons un exemple très grossier : les Restos du Cœur. C’est une organisation bien franco-française, qui n’ira pas mener des actions à l’étranger comme le fait Action Contre la Faim. Pourtant, une partie des demandeurs d’aide des Restos sont des personnes d’origine étrangère, arrivées plus ou moins récemment dans ce pays riche qu’est la France.

  • Ces personnes ont des idées très singulières sur l’alimentation, forgées par leur culture et leur vécu.
  • Donner une place à ces gens dans la conception de stratégies pour lutter contre la faim et la pauvreté donnerait une envergure plus réaliste à ladite lutte.
  • Des idées originales pourraient naître, bonnes localement et/ou à une échelle transnationale.
  • Les bonnes idées transnationales pourraient se concrétiser en bonnes actions si les Restos (ou des filiales des Restos) menaient des projets internationaux.
  • En retour, si les Restos (ou des filiales des Restos) menaient des projets internationaux, ils connaitraient beaucoup mieux les cultures et vécus des demandeurs d’aide, et élargiraient leur potentiel créatif pour trouver de nouvelles solutions.

Ceci étant dit, qui peut dire quel est l’équivalent de nos fameux Restos du Cœur chez nos voisins allemands ? Comment organisent-ils l’aide alimentaire, s’il y en a ?

4 remarques

  1. Il apparaît trop souvent que les demandeurs d’aide français – qui ont eux aussi un vécu différent – ne sont pas beaucoup plus pris en considération dans la conception des stratégies.
  2. Agropunk s’interroge sur la pertinence des séparations entre acteurs nationaux et acteurs internationaux, ainsi que toutes les séparations conventionnelles artificielles qui vont à l’encontre d’une approche systémique du sujet considéré. Les frontières entre disciplines scientifiques, la formation de spécialistes pointus, sont de bons exemples de ces absurdités créaticides, parmi tant d’autres.
  3. La coopération entre organisations…
  4. Tous les citoyens – et pas seulement les acteurs de l’aide – devraient vivre au moins une fois une aventure internationale solidaire. La société humaine aurait beaucoup à y gagner.

Tip : ce n’est pas à travers les écrans (et surtout pas celui de la télévision) que vous comprendrez ce qui se passe réellement ailleurs.

en redonnant à la créativité la place qu’elle mérite dans nos vies et dans nos éducations à tous

Deuxième corollaire du chapitre précédent sur la co-création :

Tous les citoyens – et pas seulement les acteurs de l’aide – devraient être éduqués (formé par l’éducation) à la créativité. La société humaine aurait beaucoup à y gagner.

La créativité c’est dès le début et c’est tout au long de la vie.

La créativité est une faculté qui se travaille et qui se cultive.

Ce travail, cet entraînement, implique – entre autres – d’être curieux, de multiplier les expériences et de diversifier ses références, pour habituer notre cerveau à d’autres façons de voir et de penser, ou plus exactement pour limiter les raisonnements mécaniques, conditionnés et stéréotypés.

Il implique donc d’être rebelle, puisqu’il nous invite à refuser de nous contenter d’une seule source et d’un seul chemin, et encore moins si ceux-ci nous sont déjà donnés.

Or, .

La folie est de toujours se comporter de la même manière et de s’attendre à un résultat différent.

MOT CLÉ : LA CRÉATIVITÉCapacité, pouvoir qu’a un individu de créer, c’est-à-dire d’imaginer et de réaliser quelque chose de nouveau. Capacité de découvrir une solution nouvelle, originale, à un problème donné. (dico.)

En ce sens, la créativité marche main dans la main avec l’esprit critique.

L’A Skool – l’école des Agropunks – présente :

Créativité :
inoculation et contagion

20 heures de cours (6 demi-journées)
pour développer votre créativité… et éveiller celle de votre entourage.

Pour vos besoins professionnels
ou pour un projet personnel.

EN PLUS
votre paiement finance des activités associatives !

1340 € HT

en créant et en animant des dispositifs pédagogiques hors normes

L’employabilité des stagiaires n’est qu’un objectif collatéral !

oublions la rentabilité des formations si elle s’oppose à l’apprentissage durable et émancipateur

Agropunk crée des programmes de formation diversifiés, aux contenus diversifiés, pour des publics diversifiés.
Pas de durée fixe : le seul impératif est l’acquisition durable des connaissances par les apprenants, quoi qu’il en coûte.
A charge de notre équipe d’être créative et déterminée.

Chacune des formations contient, en synergie avec les objectifs pédagogiques principaux, un harmonique abordant les objectifs de développement durable et un harmonique induisant au développement de l’intelligence collective.
Un cabinet d’ingénierie pédagogique est créé spécialement dans ce but.

Les formations se déroulent en lien avec des missions bénévoles, qui combinent découvertes de métiers, apprentissages de compétences, pratique du vivre ensemble et engagement pour l’intérêt général. On appelle ça l’insertion/qualification par la vie associative.
Bilans de compétences et formations professionnelles viennent viendront à la suite du parcours bénévole.
Un groupement d’employeurs est créé spécialement pour gérer ce programme d’insertion/qualification.

L’école devrait toujours avoir pour but de donner à ses élèves une personnalité harmonieuse, et non de les former en spécialiste.

⇒L’A Skool – un ensemble de dispositifs pédagogiques

Le Parcours Agropunk

⇒L’entreprise solidaire LloVR

Grâce aux dispositifs pédagogiques hors normes, les participants au projet Agropunk, quel que soit leur niveau et leur situation, reprennent confiance en leurs capacités – notamment leur capacité d’apprendre – et en l’intérêt de développer celles-ci pour eux-même et pour construire une société plus juste et plus durable.

Pour financer l’ingénierie pédagogique, l’animation des formations et le suivi des apprenants longtemps encore après la formation, Agropunk doit inventer des stratagèmes et des montages financiers complexes et originaux.
La démarche n’étant pas en ligne avec la politique actuelle d’insertion rapide par le travail (travail trop souvent précaire et vide de sens), nous ne pouvons compter ni sur Pôle Emploi, ni sur les subventions.

Agropunk présente :

en encourageant l’action plus que la raison (punk attitude !)

règle 1 : ne pas nuire

règle 2 : pas d’autres règles qui vaillent, alors foncez !

Si l’idée n’est pas à priori absurde, elle est sans espoir.

Agropunk constitue et gère un fond destiné à donner une impulsion aux projets associatifs ou individuels qui semblent peu réalistes, trop prématurés, trop incertains…

C’est d’abord au sein même de l’association Agropunk

 

Le fond associatif Agropunk

L’incubateur Le Méristème

en créant des moments de bien-être et de soulagement

La compréhension d’autrui ne progressera qu’avec le partage des joies et des souffrances.

Agropunk s’associe à l’association Jàmm Diffusion pour co-organiser des concerts et des moments festifs.

⇒L’association Jamm Diffusion

L’association d’aide alimentaire R’enfort

L’OSI Eco-bee

Jàmm Diffusion – médiation interculturelle

en créant et en animant des environnements et des moments propices à la collaboration

il y a d’autres voies que celle de la compétition

 

lutter contre les clivages de toutes sortes

La vraie valeur d’un homme se définit en examinant dans quelle mesure et dans quel sens il est parvenu à se libérer du moi.
Albert EINSTEIN

Agropunk crée les différentes structures de l’ESS nécessaires au fonctionnement de tout le projet, et notamment nécessaire à son autofinancement.
Elles se construisent toutes à partir de zéro et sur base d’une vision commune, qui inscrit définitivement la collaboration dans l’ADN des organisations.
Elles sont néanmoins, et resteront, autonomes et autogérées.
À l’image d’un Scrum Master, Agropunk anime le collectif collaboratif, encourage la créativité et l’initiative, et veille au respect de la vision commune.

Agropunk s’assure que les différents publics se mélangent qu’aucun public ne s’enferment

Le GES GPEC Punk

⇒Le webzine Agropunk

Le Garage

Le verger partagé de Moulin-du-Comte

L’A Sauce