Devenir Agropunk

par | Avr 7, 2023

voir aussi :

maitr Jacq explique

Comment devient-on Agropunk ?

(et ce que ça implique)

En bref,

Si vous êtes profondément curieux des autres et soucieux de leur bien-être…

et que vous comprenez l’interdépendance de tous les êtres vivants…
et que vous n’abandonnez jamais vos rêves les plus fous !

…alors vous êtes déjà un modèle pour nous.

Nous serions très honorés si vous acceptiez d’apporter votre contribution à notre mission et nous nous engageons à vous offrir plein d’opportunités de le faire. #adhésion #bénévolat #don
Nous serions très fiers si – en retour – nous pouvions contribuer à améliorer votre contribution, et ainsi en profiter d’autant plus. #cours théorique #parcours pratique

Les pensées du maitr

maitr Jacq

Coordinateur multiple

Pour qui cherche la créativité, rien ne sert d’apprendre comment faire avant de le faire !

Préambule et prérequis

Avant d’entamer l’une ou l’autre démarche pour devenir Agropunk, il est une habitude qui vaut d’être comprise et adoptée : la progression itérative et incrémentale tous azimuts et sans attendre (mieux connu sous l’aphorisme “vas-y, c’est tout bon, fonce” ou encore “te prends pas la tête, lâche-toi”).

Partant du principe que nous désirons tous agir, Agropunk suggère que, en dehors de toute contrainte, il n’est pas nécessaire, même il n’est pas souhaitable d’appliquer les procédures, conseils et autres “best practices” des connaisseurs et des experts !

  • Passer le préambule

Ni dieu,
ni maître,
ni influenceur

(… ou alors la plus grande diversité possible)
(… et surtout pas ceux qu’on a choisis pour nous)

Agropunk prône l’anarchie cognitive

L’anarchie cognitive : faites vous-mêmes votre apprentissage

1. sondage de sécurité

Avant toute action, l’Agropunk s’informe, auprès de sources diverses et divergentes, sur les risques ou les nuisances qu’il·elle pourrait éventuellement causer, à soi-même et/ou à autrui, et s’abstient, le cas échéant.

Cela nécessite un minimum d’attention et de sérieux avant d’aller s’amuser.
Il faudra trouver un équilibre entre refuser toute influence et savoir où vous mettez les pieds.

2. bourrinage

Peu importe si le résultat est moche, vous produisez quelque chose en puisant dans vos propres ressources, et c’est un prodigieux exercice pour votre cerveau. Pour vous en convaincre, nos vous conseillons méditations et introspections.

Attention à ne pas abandonner trop vite. La créativité requiert effort, patience et détermination.
Relativisez, faites des pauses, prenez plaisir à suivre le processus, pensez-y.

3. confrontation

Quand vous aurez bien macéré dans votre sueur et que votre travail vous procurera un début de satisfaction, il sera temps d’aller découvrir le travail des autres, avec les compétences de l’expert que vous êtes désormais.

N’ayez pas peur de laisser tomber les bouquins et de retourner bourriner dès qu’un détail déclenchera le fameux “mais oui, c’est bien sûr, comment je n’y ai pas pensé plus tôt”, qui ne manquera pas d’arriver, c’est garanti.

4. extase

Extase quand vous comprenez vraiment combien les génies sont géniaux.
Extase quand vous échangez vos impressions avec d’autres qui ont suivi cette même approche d’apprentissage punk…

Vous avez tout gagné, à ce moment précis, si vous comprenez que le cheminement créatif de chacun est unique, précieux, et seulement partiellement accessible, et que seule la somme des cheminements créatifs de tous s’approche de la vérité.

De cette tactique nous tirons une philosophie et une règle de conduite, toutes deux fondamentales.

Respectivement :

1. si vous pouvez l’appliquer, faites-le. S’il vous est impossible de l’appliquer, demandez-vous pourquoi. A partir de ce moment, vous êtes punk !

2. gardez-vous de juger, de critiquer ou de mépriser quiconque est en train de faire l’effort de création. Peu importe si le résultat vous semble moche…
Manquer à cette règle équivaut en fin de compte à refuser à cette personne son humanité. À vous d’en tirer les conclusions.

Attention, ne vous attachez pas trop à vos acquis

Restez curieux !

Restez étranges !

Restez ouverts !

Traquez vos barrières !

RAPPEL – la connaissance est une construction : des briques que l’on pose les unes sur les autres, sur une base apprise et acquise. Si l’on veut changer nos modes de pensées – pour faire un monde nouveau plus juste et plus durable, par exemple – il faut construire différemment : il faut changer la configuration de la base de départ ; il faut déconstruire, puis reconstruire.
Il faut habituer notre cerveau à des déconstructions fréquentes. Il faudrait l’y habituer le plus tôt possible.

Lo Tseu

Sage mais pas que, LloVR - cabinet d'ingénierie pédagogique

en substance

“Devenir Agropunk” peut signifier deux choses, l’une n’empêchant pas l’autre :

Un·e aspirant·e Agropunk peut décider d’adhérer à l’association du même nom, ou simplement décider de s’engager d’une façon ou d’une autre dans la démarche de transition que propose l’association Agropunk.

Adhésion Agropunk

Très officiellement, les statuts de l’association nous disent :

Pour être membre (personne physique), il faut :

  • adhérer sans réserve aux statuts et au règlement intérieur,
  • adhérer aux idées directrices de l’association Agropunk,
  • payer la cotisation, le cas échéant.

Pour être membre actif, il faut en sus des conditions générales d’admission (ci-dessus) :

  • en faire expressément la demande au Conseil d’Administration de l’association Agropunk, qui statue souverainement sur les demandes présentées.

Les décisions de refus d’admission n’ont pas à être motivées.

Le règlement intérieur sera rédigé collectivement, quand l’association aura un nombre suffisant de membres actifs pour en débattre.

Les idées directrices sont exposées sur les différentes pages de ce site.
N.B. les divergences d’opinions sont plus que bienvenues, mais il faut un minimum de consensus quant aux valeurs fondamentales d’Agropunk, faute de quoi la mise en œuvre du projet peut devenir un supplice quotidien (il suffit d’un troll…).
C’est aussi pour cette raison que nous demandons aux candidat·e·s de rédiger une demande (et d’exposer leurs motivations).

  • Un formulaire type pour une demande d'adhésion
  • Payer son adhésion en ligne

Agropunk n’étant pas une structure associative classique, il est d’autant plus recommandé de (réellement) lire les statuts et/ou de s’informer sur les droits et obligations des membres.

Par exemple, il y est indiqué qu’un membre actif doit pouvoir justifier de sa contribution régulière à l’oeuvre de l’association (en plus de la cotisation annuelle)…

Soyez assuré·e que l’équipe sera heureuse de répondre à toutes vos questions.

Comme vous l’aurez compris, nous considérons que devenir adhérent d’une association est un acte consciencieux et responsable. En l’occurence, les adhérents d’Agropunk s’engage, de ce fait, à contribuer activement à la mission et aussi à prendre part au fonctionnement de la structure, au travers de l’Assemblée Générale, pour le moins.

Il y a d’autres moyens d’être officiellement Agropunk, qui ne sont par ailleurs pas incompatibles avec le statut d’adhérent.

Suivre le cours
et/ou s’engager dans le parcours

Les différents modules du cours, quand ils seront prêts, seront proposés à prix libre.

La complétion des leçons et la réussite aux quizz et exercices vous permettront d’accumuler des badges et de monter progressivement en grade, jusqu’à devenir un grand sage Agropunk.

Plus sérieusement, ces leçons sont conçues pour vous donner des connaissances qui – nous l’espérons – augmenteront la qualité de vos contributions à la mission d’Agropunk.

Le parcours Agropunk, quant à lui, vous invitera à passer à l’action et à partager vos expériences et initiatives dans les différents domaines que nous avons préalablement identifiés (liste non-exhaustive) comme devant faire l’objet de changements de comportement.

Autant de badges “action” à ajouter à votre collection.

Être bénévole

Le bénévolat est typiquement essentiel au fonctionnement des associations.
Agropunk n’échappe pas à cette règle et les opportunités de mission bénévole sont pléthores.

Mais Agropunk tient aussi beaucoup à sa mission d’éducation populaire. Dans ce contexte, chaque mission bénévole est l’occasion de transférer des savoirs et des compétences, de bénévoles-tuteurs à bénévoles-stagiaires.

Remarque : le bénévole-tuteur apprend autant que le stagiaire.

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