Résumé

À la base, Agropunk est une association dont la mission est de maintenir une dynamique créative parmi les acteurs des systèmes alimentaires durables (pour les empêcher de s’endormir sur leurs lauriers, ou de s’enfermer dans quoi que ce soit).

Son intégration dans un groupe de 4 autres organisations – groupe qui a repris le nom Agropunk – lui donne deux missions supplémentaires :

  1. Au nom du groupe, l’association initiale Agropunk est facilitateur de co-création.
    En effet, les exercices de créativité apprennent – entre autres – à s’ouvrir complètement à d’autres points de vue ! C’est d’ailleurs un aspect crucial de la co-création.
  2. En interne au groupe, Agropunk joue le rôle de Scrum Master.
    Il doit veiller à développer l’intelligence collective du groupe, tout en renforçant les individualités de chacun des membres.

Détail important : l’ensemble des organisations formant le groupe Agropunk sera fondé par une seule et même personne : Mr Laurent Van Reeth.
Ne voyez pas ça comme un acte prétentieux dégoulinant d’orgueil ! Il s’agit bel et bien d’une tentative de trouver des solutions nouvelles et d’innover, par exemple dans la nature des échanges entre les membres d’un groupe coopératif.

Chez Agropunk, on part de la coopération – et d’une vision commune – pour créer les membres fondateurs, qui deviendront de plus en plus indépendants, mais sans jamais quitter le cœur du groupe.

J’espère que cette approche centrifuge va faire apparaître de nouvelles formes de relations.
D’où les rôles d’Agropunk : Scrum Master et co-création.

Vision

Nous voulons un monde où les individus – quels qu’ils soient et où qu’ils vivent – débarrassés du risque de ne pas pouvoir satisfaire leurs besoins fondamentaux, puissent œuvrer – avec créativité – à leur bien-être et au maintien de cette sécurité globale et inclusive, sans jamais mettre la planète en danger. 

Première mission Agropunk

Agropunk maintient les promoteurs de systèmes alimentaires durables et les acteurs du changement dans une dynamique créative.

Ça veut dire quoi ?

Très grossièrement, je trouve que le combat des entrepreneurs du changement – ceux qui se battent pour une cause qui leur tient à cœur (et un monde meilleur) – est fantastique.
Il est en effet très difficile de se faire une place et de se faire entendre quand on veut sortir de la masse.

Malheureusement, une fois les efforts récompensés, il apparaît trop fréquemment que nos innovateurs ne se battent plus que pour conserver leurs acquis et/ou pour faire grossir leur entreprise.

Je ne sais pas – pas encore – si c’est un choix ou une fatalité, mais je sais que cela ne me satisfait pas.
En plus, les ex-aventuriers néo-gestionnaires le vivent généralement mal. J’ai pu maintes fois observer le malaise des mentors devant la soif d’entreprendre des bleus : « je me revois quand j’étais jeune ! », ils disent.
Alors, regrets ? Envie ? Honte ?

Poussée à son extrême, cette stratégie d’entêtement conservateur conduit à répéter des modèles qui ont montré leurs limites, à éluder les nouveaux problèmes et à nier les changements si rapide de l’environnement de l’entreprise.

Bref, à quoi et surtout à qui, servent les départements de Recherche et Développement ?

Corollaire de la dynamique créative punk : l’extrême flexibilité des entreprises.
On s’accorde assez facilement sur le fait que l’acquisition de nouvelles compétences est plus importante que les compétences acquises. Mais qu’en est-il de la capacité à changer de production ?

Les objectifs opérationnels

Qu’est-ce que Agropunk veut faire pour remplir cette mission ?

Objectif 1 :

Ouvrir des horizons pour les promoteurs de systèmes alimentaires durables et les acteurs du changement en restituant les résultats de nos investigations sous la forme d’histoires et d’illustrations originales.

Objectif 2 :

Stimuler la créativité et l’ouverture d’esprit des promoteurs de systèmes alimentaires durables et des acteurs du changement en mêlant l’expression artistique – sans aucune discrimination – et l’alimentation durable.

Objectif 3 : 

Propager la philosophie punk (DIY, impertinence, audace, etc.) au sein des acteurs des systèmes alimentaires durables, en créant un environnement où ils peuvent s’exprimer et où ils peuvent tout oser.

Objectif 4 :

Célébrer la curiosité et l’ouverture d’esprit par des campagnes de communication… originales.

Mission additionnelle

Dans le cadre du regroupement collaboratif avec The trou de ver (marketing digital), LloVR (ingénierie de formation), Eco-bee (ONG de solidarité) et L’animalim (animation locale), l’association Agropunk endosse une mission supplémentaire :

Agropunk facilite les processus de co-création au sein de systèmes alimentaires durables.

Ça veut dire quoi ?

Il est extrêmement difficile de faire collaborer les différents acteurs d’un système alimentaire.

En fait, il est extrêmement difficile de faire collaborer les différents acteurs de n’importe quel système social.

Que ce soit entre des acteurs de fonctions identiques, ou des acteurs de fonctions complémentaires, la mise en œuvre d’un projet commun implique de faire des compromis.
Les stratégies gagnant-gagnant – qui sont déjà très difficile à établir – nécessitent le plus souvent des modifications dans le fonctionnement d’un ou plusieurs des collaborateurs.

Ceci est d’autant plus difficile que le collaborateur est imposant et confortablement installé.

Pouvoirs publics – associations et ONGs – entreprises commerciales – citoyens consommateurs… tous ont des intérêts et des cultures à défendre.

Agropunk essaye d’avoir une connaissance la plus intime possible de chacune des grandes catégories d’intervenants, dans le but d’améliorer la qualité, mais aussi la nature des échanges.  

Objectifs additionnels

Objectif 1bis :

Sensibiliser la population de Rennes métropole à la co-création. 

Objectif 2bis :

Augmenter la diversité des publics participants aux processus de co-création.

Fonction au sein du groupe Agropunk

Au sein du GIEESS Agropunk, l’association Agropunk se voit attribuer le rôle de Scrum Master.

Le Scrum Master n’est pas un chef de projet, ni un supérieur : il est du même niveau hiérarchique que ses coéquipiers.
L’association Agropunk, même si elle est à l’origine du GIEESS, est un membre au même titre que les autres.

Le rôle d’un Scrum Master est plus proche du coach en intelligence collective que du manager.

Il consiste en effet à :

  1. veiller à l’amélioration continue de la qualité des interactions au sein de l’équipe, puisque c’est de cette qualité que procède l’intelligence collective, qui transcende le groupe
  2. cultiver l’individualité de chacun des coéquipiers, et veiller à leur implication et à leur épanouissement en étant à l’écoute de leurs besoins respectifs
  3. aider l’équipe dans la recherche de solutions, notamment en stimulant la créativité de chacun

maitr Jacq

maitr Jacq

Maitr Jacq est l’animateur central du projet Agropunk et le garant de la vision commune de l’ensemble des collaborateurs.
Il se définit comme un entrepreneur social humanitaire multitâche au service de la co-création de systèmes alimentaires durables.
Son hobby : pulvériser la culture du cloisonnement des métiers !