DIY ta classe inversée

Écouter les professeurs faire leurs cours pendant des heures m’a construit tel que je suis aujourd’hui : introspectif et patient. Deux compétences qu’ils m’ont ‘invité’ à aiguiser avantageusement pendant mes nombreuses et méthodiques séances d’école buissonnière.

Deux séquelles à déplorer cependant : un penchant confirmé pour les défaillances de sociabilité, et une soif frénétique et intarissable d’autoformation.

Pourquoi j’aborde ce sujet dans un webzine qui traite d’alimentation durable ?

  1. Fin personnelle. Je suis un papa, et l’éducation de mes enfants prend une part très très large de mes préoccupations (surtout en cette période de confinement). Et, oui, l’alimentation et le développement durable doivent s’apprendre le plus tôt possible. 
  2. Fin sociale. L’échec scolaire et les inégalités face à l’apprentissage ont toujours été un problème de et pour la société. Ils sont d’autant plus insupportables à notre époque. Agropunk n’éludera pas l’occasion de contribuer à une amélioration du bien-être des élèves et des étudiants, et de leurs enseignants.
  3. Fin solidaire. Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité… Objectif de développement durable #4 qui a un effet énorme sur beaucoup d’autres (pauvreté, pollution, santé, égalité des sexes, etc.). Mais être solidaire, ça n’est pas qu’un acte volontaire ; c’est aussi ‘si tu tombes, je tombe’ et ‘quand tu tournes bien, je tourne bien’.
    Pardonnez la froideur de mon propos d’humanitaire – un enfant bien éduqué, c’est un adulte qui n’aura pas systématiquement besoin d’aide demain, voire qui pourra contribuer à nourrir sa communauté, voire qui pourra m’aider à aider d’autres gens moins chanceux, voire qui fera le boulot pendant que j’irai flemmarder ailleurs.
  4. Fin stratégique. Contrairement à l’adage habituel, les enfants ne sont pas l’avenir du système alimentaire : ils doivent manger sainement maintenant, et ils ont une influence majeure maintenant sur les choix de leurs parents. 
    Au sein de son panel de co-créateurs, Agropunk donne une place royale aux enfants, dont la créativité est exemplaire, et aux ‘jeunes’, rebelles, qui m’obligent à aller toujours plus loin.

Objectifs : 

  • donner plus de crédit aux enfants, sans les sortir du pays des rêves;
  • construire les compétences des pré-ados et ados, sans les formater;

Thèmes :

Ce qui marche en éducation

Classe inversée, Montessori, Freinet, méthodes actives… Je m’y suis intéressé très tôt, et très vaguement.

La période de confinement m’aura enseigné – comme à beaucoup d’autres parents – à ne plus prendre à la légère les questions d’efficacité pédagogique.

Il faudra garder du temps, après ce maudit virus, pour s’intéresser en continue à l’éducation de nos enfants. Nous avons notre part à faire, aux côtés des enseignants professionnels. Une meilleure éducation passe par des changements dans la fonction d’enseignant (ils deviendraient des facilitateurs, peut-être ?) mais aussi, et surtout, dans la fonction de parent : ils ne peuvent décemment plus se permettre de tout déléguer d’une part, et d’être en plus à ce point exigeant.

EEDD et alimentation durable pour les enfants

Donner plus de crédit aux enfants, sans les sortir du pays des rêves.

On leur enseigne quoi et comment ?

Ils nous enseignent quoi et qu’est-ce qu’on en fait ?

EEDD et alimentation durable pour les presqu’adultes

Construire les compétences des pré-ados et ados, sans les formater.

Agropunk mise sur le soutien de l’entrepreneuriat : DIY, dis-moi de quoi tu as besoin, et au pire ça marche.

Parole de parents

Comment caresser un hérisson ? Faut-il le laisser aller manifester pour le climat s’il promet de répondre à vos appels avec son nouvel i-phone ?

maitr Jacq

maitr Jacq

Maitr Jacq est l’animateur central du projet Agropunk et le garant de la vision commune de l’ensemble des collaborateurs.
Il se définit comme un entrepreneur social humanitaire multitâche au service de la co-création de systèmes alimentaires durables.
Son hobby : pulvériser la culture du cloisonnement des métiers !