Nos processus de
co-création

L’art de la co-création

L’intelligence collective en action, ou comment cultiver son individualité au sein et au profit des processus collaboratifs inclusifs.

  • Apprendre à écouter et à comprendre les autres.
  • Apprendre à communiquer et à se faire comprendre par les autres.
  • Apprendre des autres et construire son soi dans une société solidaire.

Personne ne nous reprochera de vouloir intégrer toutes les parties prenantes dans les processus de décision. Quand il s’agit de trouver des solutions pour lutter contre la faim et les précarités, ceux qui en souffrent ont au moins autant de choses à enseigner que ceux qui connaissent et supervisent les mécanismes de l’administration publique (par exemple). Ça vaut aussi pour ceux qui sont les plus riches, les plus jeunes, les plus vieux, etc.

Malencontreusement, notre société moderne aime beaucoup appuyer les séparations et les inégalités. Nous sommes pourtant tous liés par notre dépendance à notre planète. Et même si les plus pauvres sont les premiers à souffrir des dérèglements climatiques et autres calamités de l’anthropocène, personne ne pourra s’y soustraire bien longtemps.

desLes uns et les autres doivent donc apprendre à se connaître et à se comprendre, et à se faire confiance. Sans cela, aucune classe ni couche sociale n’en ressortira indemne, si toutefois quelqu’un s’en sort.

Il faut de l’écoute active et de la bienveillance, certes, et de la part de chacun·e, mais il faut aussi un travail introspectif constant, qui aidera ce ou cette chacun ou chacune à comprendre l’utilité de sa singularité pour construire le bien-être des autres autant que le sien. Car se fondre dans la masse et céder à la pression sociale n’aide ni le soi qui a besoin que sa nature profonde soit écoutée, ni l’intelligence collective, qui a besoin de vraies diversités et de divergences tranchées si elle veut avoir une chance d’identifier et de dépasser les biais cognitifs et culturaux (qui nous font croire qu’on est ouvert d’esprit, alors qu’en fait… pas tant que ça).

C’est-à-dire que les intelligences intrapersonnelle et interpersonnelle doivent être mobilisées à intensité égale, et que cette intensité doit être particulièrement élevée.

En plus, après ça, il faut savoir être flexible et embrasser la singularité des autres, pour avancer, et sans refouler la sienne. Les processus de co-création de solutions à des problèmes communs (et la mise en oeuvre participative de ces solutions) doivent conduire à une co-évolution, et écarter les conflits.

Et bien entendu, il ne faut pas se contenter de ses acquis. L’éducation permanente est aussi importante pour le soi que pour les autres.

En complément d’un réseau dense de formations entrecroisées, où tout le monde quel que soit son niveau de départ peut trouver une entrée qui lui va bien et qui pourra la ou le conduire jusqu’à un niveau d’ingénieur acteur-auteur du développement durable (capable de créer, organiser et diriger un projet), Agropunk met en place trois plateformes pour que les divers parcours se croisent et interagissent.

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maitr Jacq

Coordinateur multiple

Entre le trop politiquement correct, l’hypocrisie à peine dissimulée et les manifs qui débordent, il y a un immense espace de liberté que la société civile militante tend à négliger… et à perdre.